mardi 11 mai 2010

CONCERT : NASS EL GHIWANE A VILLEPINTE


Dans le cadre de la semaine consacrée au Maroc du 14 au 22 mai 2010 nous avons le plaisir d’accueillir le groupe musical marocain Nass El Ghiwane né dans les années 1970 à Casablanca. Grâce à leurs paroles engagées et poétiques reflétant les malaises de la jeunesse marocaine de l'époque et à leurs rythmes puissants, joués à l'aide d'instruments traditionnels, ils ont révolutionné la musique marocaine et maghrébine et laissé une marque indélébile dans le paysage culturel du pays. On les appelle Les Rolling Stones de l'Afrique. Leur répertoire est puisé dans le creuset de la culture et la poésie marocaine et arabo-andalouse.




Samedi 15 mai
20h30
Espaces V Roger Lefort
Tarif unique : 12€

jeudi 4 mars 2010

OMARA PORTUONDO & HAROLD LUPEZ-NUSSA EN CONCERT : AMBIANCE CUBAINE A VILLEPINTE

Samedi 27 mars, les Espaces V Roger Lefort vibreront sous des airs cubains. Le festival Banlieues bleues repasse en effet par Villepinte, après le succès rencontré l'année dernière grâce aux groupes Archie Sheep et Congopunq. Cette fois-ci, c'est Cuba qui est mis à l'honneur, avec en première partie de la soirée, le trio emmené par le jeune pianiste virtuose Harold Lopez-Nussa et en suite la grande chanteuse de la Havane, Omara Portuondo.

Avec un père batteur et un oncle pianiste, Harold Lopez-Nussa ne pouvait pas ne pas être plongé dans la musique. Et c'est sur le piano que le jeune prodige fait ses gammes. De conservatoire en concours musicaux réussis, il est à peine adulte que le voici faisant partie des plus grands orchestres cubains. A 24 ans seulement, Harold compose son premier album, Sobre el Atelier, après avoir remporté le prestigieux premier prix de la Solo Piano Competition du Festival de Jazz de Montreux. Depuis, le jeune musicien promène son piano sur les scènes d'Europe avec son propre trio composé d'un contrebassiste et d'un batteur, avec lequel il a sorti son dernier album en mars 2009, Herencia, soit Héritage en français.


Il précède ainsi Omara Portuondo qu'il avait eu l'opportunité d'accompagner sur de nombreuses scènes mondiales ; et Omara est une légende de la musique latine. A 80 ans, elle impressionne toujours autant par sa voix unique et son charisme qui a traversé les frontières. Celle qui a chanté avec les plus grands, comme Nat King Cole, Ibrahim Ferrer ou encore Chico Buarque, a sorti de nombreux albums depuis 1959 et son premier opus remarqué, Magia Negra, reprenant des grands standards américains et cubains. Une carrière à la longévité exceptionnelle, tout comme son talent, qui lui fait parcourir toutes les salles du monde entier. Les plus jeunes ont pu la découvrir en 1996 lors du film (et du disque) Buena Vista Social Club aux côtés des plus grands artistes latins. Une grande dame qu'il ne faudra pas manquer d'applaudir aux Espaces V.

Tarif plein : 16 € - tarifs réduits :
12 €/10 €. Réservez vos places
au 01 49 22 10 10
ou sur le site : www.banlieuesbleues.org
ou le soir-même, sur place, aux
Espaces V Roger Lefort.


Voir la suite Part 2 Part 3

THEATRE : ANNIE CORDY A VILLEPINTE



Annie Cordy, c’est plus de soixante années de carrière, 600 chansons, 6 000 galas, des tubes que l’on fredonne à tout âge, une voix unique, de la bonne humeur à revendre. Elle est aussi une comédienne de talent que l’on va pouvoir retrouver sur la scène des Espaces V pour sa pièce Laissez-moi sortir. Rencontre avec une artiste intemporelle..

Villepinte Citoyenne : Qu’est-ce qui vous a séduit dans cette pièce à un personnage, Laissez-moi sortir ?
Annie Cordy : Jean-Marie Chevret ne l’a pas écrite en pensant à moi. Bien sûr, le personnage me ressemble dans le sens où c’est une comédienne qui a soixante années de carrière. Mais ce n’est
pas moi ! Elle, elle ne reçoit plus beaucoup de propositions artistiques, de scenarii et elle fait des pieds et des mains pour avoir enfin une émission de télévision qui lui permettra de fêter son jubilé. Moi, à sa différence, je n’ai jamais cessé de travailler, c’est ce qui nous distingue. Et puis, elle n’a pas de chance, elle reste coincée toute seule sur sa terrasse toute une nuit et elle rate du coup l’émission qui devait la célébrer. C’est d’ailleurs le point de départ de la pièce.

V.C : Que feriez-vous, vous, si vous restiez coincée ainsi comme votre personnage ?
A.C. : Cela ne m’est encore jamais arrivé, heureusement ! Je ne sais pas vraiment ce que je ferais. Après tout, peut-être que je réagirais comme elle, en me remémorant ma vie et ma carrière. Je penserais à ma petite enfance. Dans le spectacle, mon personnage dit « Il suffit d’une nuit coupée du monde pour qu’on fasse le tour de sa vie ». C’est très beau.

V.C : Comment résumeriez-vous vos soixante ans de carrière ? Quels sont ses moments les plus forts ?
A.C. : Je crois que je retiendrais surtout que j’ai eu la chance de travailler avec des artistes formidables, que j’aimais passionnément, comme Bourvil, Alain Delon, Darry Cowl ou Luis Mariano avec qui j’ai fait une grande tournée dans les années 1960. J’ai fait du music hall, de l’opérette, du cinéma, de la télévision, j’ai chanté… Une carrière bien remplie qui n’empêche pas non plus
une grande richesse du côté de ma vie personnelle.

V.C : Vous avez un public fidèle et multi-générationnel. Est-il le moteur de votre envie de continuer la scène ?
A.C. : Nous en sommes même à la quatrième génération qui vient me voir ! Il y a des mômes de quatre ans à peine qui chantent Tata Yoyo ou Chaud Cacao et qui viennent au spectacle avec leurs parents ou leurs grands-parents. C’est la passion de ce métier qui me fait continuer et la santé, bien entendu, car il faut tenir les cent dates en une année que nous faisons pour cette pièce. Mais vous savez, quand on donne, on reçoit et moi, je reçois beaucoup.

V.C : Etes-vous déjà venue à Villepinte pour un précédent spectacle ou gala de chanson ?
A.C. : Avec tous mes spectacles, j’ai fait beaucoup de villes de France, vous savez. Mais je ne pense pas être déjà venue à Villepinte. Je vais découvrir !

Samedi 13 mars 2010 - 20h30
Espaces V Roger Lefort
Tarif plein : 22 € - Tarif réduit : 15,60 €

mercredi 30 décembre 2009

THEATRE : DE BRILLANTS "EXERCICES DE STYLES"


La Compagnie Minus et Cortex a déjà joué plus de 300 fois sa version revue et corrigée des célèbres Exercices de style de Raymond Queneau. Les Villepintois vont pouvoir profiter de ce spectacle hilarant et haut en couleurs le 30 janvier prochain. Rencontre avec le comédien et metteur en scène Julien Sibre.

Villepinte Citoyenne : Que vouliez-vous apporter d’inédit aux Exercices de style de Queneau ?
Julien Sibre : C’est un texte qui est monté très souvent au théâtre en effet, sous différentes formes, allant de un à quinze comédiens, sans aucune limite. Mais ça faisait très longtemps que j’avais envie de proposer moi aussi ma version de ces
Exercices de style et de les transposer dans un univers télévisuel. Pour Queneau, c’était un prétexte pour manier la langue. Pour nous, c’est celui de manier le jeu d’acteur et de nous balader dans de nombreux univers de jeu, avec une vingtaine de personnages.

Villepinte Citoyenne : Comment avez-vous conçu le spectacle ?
J.S. : J’avais dit à Stéphanie Hédin que je voulais monter un spectacle autour d’Exercices de style. Elle, de son côté, avait également un ami qui désirait le faire, Jérémie Prévost. Elle nous a mis en relation et tous les trois nous sommes mis d’accord. Ca a été un gros travail. Il n’y a eu aucun problème d’égo. Chacun proposait des idées pour soi ou pour les autres, sans restriction, et chacun donnait son avis. On savait exactement comment travailler ensemble. Il y a vingt-cinq tableaux qui reprennent le texte de Queneau, mais sous la forme d’un zapping géant, avec des références télévisuelles (comme une émission culinaire ou littéraire), huit chansons qui reprennent des genres musicaux bien précis (le rap, la chanson réaliste, la
country, etc) et ces tableaux sont interprétés par un, deux ou trois comédiens. C’est un grand défouloir d'1h25, avec une vingtaine de costumes différents chacun.

Villepinte Citoyenne : Comment a évolué le spectacle depuis sa création ?
J.S. : On a commencé à jouer en 2003 au théâtre du Ranelagh et en 2004 au Café de la Gare, le tout sur une centaine de représentations. Puis nous sommes partis chacun sur notre route artistique quand le Lucernaire nous a rappelés en 2008. Et là, nous avons joué plus de deux cents fois. On aurait pu prolonger car ça marchait extrêmement bien, mais on désirait partir en tournée avec ce spectacle. Le plaisir du public nous galvanise !

Villepinte Citoyenne : Justement, comment se passe la tournée ?
J.S. : Depuis septembre, nous sillonnons les routes de France (et même d'Italie), dont Villepinte ! Ca se passe très bien, le public est à chaque fois très enthousiaste et réceptif. Le spectacle est dynamique et plaît beaucoup aux jeunes. Il a également évolué, car on change des tableaux et des chansons pour les remplacer par d’autres : un moyen de nous mettre en danger, de nous renouveler. Ainsi, pas de lassitude ! Etre en tournée, pour nous, c’est comme une récréation. Après avril, nous allons arrêter avec Exercices de style pour nous consacrer à d’autres projets, de jeu et de mise en scène. On se laisse le temps de faire autre chose et on reprendra le spectacle par la suite, peut-être pour un festival d’Avignon. C’est de toute manière une pièce intemporelle.

Villepinte Citoyenne : Quels sont vos projets ?
J.S. : Je fais la mise en scène et l’adaptation de Patience des buffles à la Manufacture des Abbesses qui se joue du dimanche au mercredi à 21h. Et je joue, mets en scène et adapte la pièce Le Repas des fauves à partir du 20 janvier en banlieue parisienne.

Vous pouvez suivre toute l’actualité de la compagnie sur le site www.minusetcortex.com

Théâtre
Exercices de style,
Samedi 30 janvier 2010
20h30
hall des expositions
Centre culturel Joseph Kessel
Tarif unique : 8 €